Jonathan Jeremiah

Son quatrième album, Good Day – son premier pour PIAS Recordings – est celui qui représente le mieux la musique de Jonathan Jeremiah. « Certaines choses prennent juste un peu plus de temps pour trouver leur chemin », rit-il en haussant les épaules. « Il m’a fallu du temps pour trouver qui je suis et ce que je veux chanter. »

Étonnamment, la plus grande influence sur les thèmes de l’album vient d’un artiste qui ne semble pas proche de son univers. « J’écoutais un soir Brian Eno parler de la reddition », explique Jeremiah. « Tout dans notre société consiste désormais à avoir le contrôle et à acheter de nouvelles choses pour nous donner plus de contrôle : un téléphone qui nous maintient en contact, une maison qui nous garde en sécurité. Mais peut-être un endroit tout aussi heureux est celui où vous vous laisser aller : « Je ne me soucie pas de ce qui se passe ensuite : c’est ce qui va se passer ». C’est pourquoi nous aimons notre alcool, nos drogues, notre art, parce que nous perdons le contrôle. « J’ai perdu le contrôle, mais ça va aller ». Donc, je vois la reddition comme quelque chose d’assez doux ».

+ PREMIÈRE PARTIE DU CONTREBASSISTE RUBEN SAMAMA

Outre ses travaux de production avec, entre autres, Gabriel Rios, Jonathan Jeremiah et Jungran Cho, Ruben écrit beaucoup pour le cinéma et captive le public international avec son approche unique de la contrebasse.

Preuve de son immense talent, Ruben Samama remporte le Deloitte Jazz Award en 2010, est demi-finaliste de la Monk Competition et remporte plusieurs prix de l’industrie musicale.

Après avoir sorti deux très bon albums « Hotaru » et « Insomnia », vous aurez donc le plaisir de le découvrir en première partie de Jonathan Jeremiah.

► Concert le vendredi 25 octobre 2019 au Transbordeur (Lyon).